Le parcours de commissaire de Sharon Kuzaj
A seulement 25 ans, sharon Kuza entame sa quatrieme saison en tant que commissalre de piste, et compte déja une participation aux 24h du Mans et au grand prix de F1 au Castellet. «Chez nous, les rendez-vous en famille le dimanche ce n’était pas Texas Rangers, mais plutôt la Formule 1», sourle Sharon. La passion du sport automobile, Sharon Kuzaj la tient de son grand-père avec qui elle a grandi. Entre le Dakar, le WRC, ou le Moto GP, l’Amiénoise de nalssance a toujours voulu faire partie de ce monde. «Je suis devenue commissaire de piste grâce au papa d’une amie. Quand il m’a expliqué le rôle du commissaire et le principe du benevolat, je me suis dit que c’était la meilleure manière d’être au plus proche de la piste, tout se rendant utile ». Après quatre ans en tant que commissalre, Sharon a connu une année 2022 riche en émotions. Déjà les 24h du Mans en juin, puls quelques semaines après le Grand Prix de France en Formule 1 au circuit Paul Ricard du Castellet. La commissaire bénévole a côtoyé des compétitions d’échelle internationale, avec toujours un seul mot d’ordre, la passion. «Franchement, c’est de l’adrénaline du début à la fin, raconte Sharon. C’est très épuisant, car sur les 24 H du Mans on fait des rotation, mais on a eu la chance d’etre quasiment 40 en poste. En réalité, la course dure plusieurs jours pour nous, mais les sensations en valent la peine. On voit des champions du monde de F1, on a nos idoles qui roulent devant nous, et quand il se passe quelque chose, c’est nous qui sommes en première ligne.»
UN FUTUR INTERNATIONAL
Le sport automobile est, aujourd hul encore, très masculin. Aucune ternme en Formule 1, même chose en World Rally Championship, ou les féminines ne sont que peu représentées. Pour Sharon, être commissaire femme ou homme ne change rlen, car les missions restent les mêmes. «Dans le monde des commissaires, on a zéro problème, on va faire les mêmes missions qu’un homme. Sion a une intervention, peu importe le gabarit ou le genre, on ira comme les hommes et on fera la même chose qu’eux». Si le monde des commissaires est en avance dans l’égalité des sexes, le sport automobile dans son ensemble évolue egalement dans ce sens. Depuis quelques années, les fillères nationales et internationales créent des actions pour reveler les futures pilotes, comme la F1 academy, dédlée uniquement aux filles. Des bonnes initiatives, mais qui restent souvent dans un cercle fermé. «Si je trouve ces projets très intéressants, je pense que l’on pourrait aller encore plus loin, démocratiser le sport auto dès le plus jeune âge, sans se limiter à des filles déjà pilotes ou dont la carrière est déjà lancée. Ça reste des initiatives qui serviront pour le long terme.» La diplômée en Bac +2 commerce, sera une cinquième année aux abords des circuits en 2024. Mais l’Aménoise souhalte étendre son rayon et passer commissaire internationale. Concours qu’elle réalisera en février prochain, afin d’accéder à la Moto GP ou d’autres grosses compétitions.
Matthieu Morel