NOUVEAU PODIUM POUR MAURAGE

Mathieu Maurage prenait le départ avec un objectif précis : renouveler l’exploit de 2012.

Si ça n’a pas été possible, en raison d’une concurrence équipée d’un matériel beaucoup plus puissant, Mathieu tire magnifiquement son épingle du jeu en emportant une superbe troisième place au Général. Mathieu sur le podium, et qui empoche au passage le Groupe : l’objectif est atteint ! « Si le troisième passage n’avait pas été annulé, j’aurais pu me rapprocher au classement, mais je ne pense pas que ça aurait changé le classement final… Nous avons su être présents avec notre potentiel où cela était possible. Ainsi, nous avons signé tous les scratchs dans Comps, là où le besoin de puissance est moindre. La première spéciale se passe sans encombre, et nous remet dans le rythme, car nous n’avions pas roulé depuis le limousin. La voiture a remarquablement bien marché, comme toujours avec Renaud Chazel… Les interventions à l’assistance ont été réduite au minimum : les habituelles purges de freins, les pleins d’essence et les changements de roues. Nous sommes très heureux de notre podium, et, grâce à nos partenaires, nous pouvons déjà vous donner rendez-vous en 2014 ! »

CHAMPIONNAT DE FRANCE – VINS DE MÂCON

PREMIERE MANCHE SUR LE SEC…

Il aura fallu attendre la 4e manche du Championnat pour enfin pouvoir rouler sur le sec… Les concurrents ont même eu la chance d’avoir quelques beaux rayons de soleil, un temps enfin idéal et des températures clémentes. Ce qui n’a pas empêché la course d’être disputée, et les abandons d’être très nombreux. Ce fut malheureusement le cas pour Jean-Marie Cuoq, particulièrement malchanceux.

CUOQ : « JE SUIS TRÈS DÉÇU MAIS JE NE MODIFIE PAS MA STRATÉGIE… »


Pour la première fois, Jean-Marie Cuoq a pu piloter sa C4 WRC sur le sec. Une découverte, puisque toutes les épreuves précédentes se sont déroulées dans des conditions pour le moins humide… « Dès le départ, je n’étais pas trop mal sur le sec, mais j’ai démarré gentiment, le temps d’appréhender vraiment les réactions de la voiture dans ces conditions que je ne connaissais pas encore. L’auto est très sympa à piloter ainsi, et j’y ai pris beaucoup de plaisir. Elle m’a donné totale satisfaction. Je suis donc monté en puissance, et on s’est livré une belle bagarre avec Maurin pendant toute la première journée. Vendredi soir, j’avais pris la tête du rallye avec seulement 1/10e d’avance, c’est dire l’intensité de la lutte. Malheureusement, à la fin de la première spéciale du samedi, une durite a lâché et a vaporisé de l’huile sur l’embrayage. C’est l’abandon inéluctable. C’est une grosse déception, bien sûr. Mais ça ne changera pas ma stratégie pour la suite du Championnat, pour lequel je cherche principalement à engranger des points. Rendez vous au Rouergue, dans un mois ! »

GOMEZ: « MÂCON J’ADORE ! »

Les Vins de Mâcon, Philippe Gomez les apprécie fortement. En terme de rallye, bien sûr ! Et il ne se prive pas de le dire ! « C’est un rallye difficile pour tout le monde… Il est très éprouvant, tant pour les hommes que pour les machines. Mais, Mâcon, j’adore !… Le rallye, la région et l’organisation sont exceptionnels… Pour nous, ça a été un peu compliqué la première journée, la voiture n’allait pas comme je voulais. Il a fallu tout le talent de Renaud Chazel pour mettre le doigt sur l’incident et le corriger. J’en profite d’ailleurs pour le remercier, lui et son équipe, ils font tous un travail remarquable, tant dans la préparation de mon auto que dans sa gestion pendant la course… Ensuite, ça a marché, mais nous n’étions plus dans la même course. Mais nous avons quand même pris du plaisir… Pour des questions de planning je ne pourrai pas être au Rouergue, mais j’ai maintenant hâte d’aller au Mont-Blanc, mon prochain rendez-vous avec le Championnat de France… »

DESBROSSES:  »  PRENDRE LE TEMPS D’APPRENDRE ! »


Après de nombreuses années sans courir, hormis l’an dernier où il a « fait » Mâcon avec une quatre roue, Christian Desbrosses s’y recolle cette année avec une Mégane RS N4. Mâcon, c’est une épreuve qu’il connaît bien : c’est le régional de l’étape… « Je suis parti tranquille sur la première spéciale, où j’ai fait un bon temps. J’ai pris tout de suite confiance dans l’auto, trop vite peut-être. Dans la première journée, j’ai fait de nombreux tête-à-queue, à la fois par excès d’optimisme et aussi parce qu’il faut prendre le temps d’apprendre cette auto. Avec ces voitures « modernes » qui vont très vite, il faut vraiment rouler avant pour pour être bien d’entrée. Renaud Chazel a modifié les réglages de suspension pour les adapter à mon pilotage, pour la deuxième journée, et moi j’ai commencé à comprendre le fonctionnement de la voiture. Du coup, la confiance est revenue et le plaisir de piloter aussi. La deuxième journée a été bien meilleure que la première, et je ne regrette pas cette nouvelle expérience ! J’y ai vraiment pris du plaisir… »

RALLYE DE BRETAGNE

LE GROUPE POUR SORIN

Chazel Technologie Course était également présent en Bretagne, où Marvin Sorin pilotait une Clio R3 Maxi du Team. A l’issue d’une course disputée pour la première fois au volant d’une Clio R3, il empoche le Groupe ! « Ça s’est très bien passé. L’auto a été parfaite, et l’équipe, que je découvrais, est à la fois cool et performante, ça me va bien. Ils ont su trouver les réglages idéaux adaptés à mon pilotage, et du coup, pour ma première course au volant d’une Clio R3, j’ai trouvé l’auto facile. Elle freine très fort, la boîte séquentielle est une merveille, l’ensemble est génial. En tout cas, elle m’a permis de prendre le groupe, et je suis particulièrement content ! Une expérience à renouveler… »

Propos recueillis par Daniel PERRIN pour CHAZEL TECHNOLOGIE COURSE

Photos : © GraficLand (Mâcon) – Gaël Meignen, Trajectoire Communication (Bretagne) – @lfredo2Rallye (Ecureuil) – DR –