Départ de la Formule Zetec 2010 au Paul Ricard
Des 14 000 spectateurs réunis sur le circuit Paul Ricard HTTT, une majorité a eu le loisir de découvrir la Formule Zetec en action. Un coup de projecteur salutaire pour une discipline en plein essor.
On ne pouvait guère réver à un cadre plus somptueux pour frapper les trois coups de la Formule Zetec 2010 ! Ainsi, en prélude à la course d’ouverture des Le Mans Series, les adeptes, de plus en plus nombreux, de la Formule Ford Zetec eurent les honneurs du circuit Paul Ricard HTTT à deux reprises, en cohabitation alors leurs homologues du Challenge Formula Ford Historic.
« Les deux formules réunies, nous avons ainsi aligné une cinquantaine d’autos, soit le maximum possible au Paul Ricard, dont dix-sept pour notre seule Formule Zetec», commente son organisateur, Jean-Paul Couilliot. « C’est dire si la saison 2010 démarre sous de bons auspices ! ».
Sur la piste, les deux courses donnèrent autant d’occasions au Lyonnais Jean-Michel Ogier et au Genevois Daniel Carugati de se livrer à de sévères empoignades en tête des troupes. Deux anciens du championnat de France de Formule Ford, regroupés pour la circonstance au sein du team Palmyr. Et si le premier parvint à conserver le commandement tout au long de la course inaugurale, il s’en fallu de… 41/1000 pour qu’il ne réalise le doublé face à son grand rival (et néanmois ami…) du week-end ! A chaque fois sur le podium, Manuel Beguinot eut lui aussi sa part de gloire, tout comme les Suisses Jo Zosso et John Salmona, toujours placés en embuscade.
Ce fut aussi pour le journaliste d’Autohebdo, Stéphane Enout, l’occasion de découvrir le pilotage d’une Formule Ford au cœur de l’action. «Une auto vraiment amusante, qui glisse et en devient de ce fait, très sélective », souligne l’invité, qui aurait fini la deuxième course au pied du podium sans un « stop and go ». « Avoir lancé ce trophée est une excellente initiative. Beaucoup de Formule Ford dormaient au fond des garages, avec des pilotes qui ne demandaient qu’à les remettre en piste. C’est financièrement très abordable et l’ambiance y est réellement conviviale. En plus, il constitue désormais en France l’une des seules possibilités courir en monoplaces».
Sans doute l’avis de Stéphane Enout sera-t-il entendu par de plus en plus de pilotes dans les mois à venir…
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